Nous contacter ?
Nous sommes toujours en quête de nouveautés et de nouvelles rencontres.

J'ai besoin d’accompagnement dans la conception de mon projet
J’ai un projet précis, je souhaite obtenir un devis.
J’ai besoin de ressources techniques en renfort.
Votre agence m’intéresse et je souhaite postuler.
Il semblerait que vous ayez un projet en tête !
Vous pouvez nous décrire votre projet, nous vous répondrons dans les plus bref délais.
* Champs obligatoires

Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.

Tout savoir sur le minimum viable product

MVP
Pour votre projet numérique, vous avez peut-être fait appel à une agence digitale et celle-ci vous à peut-être conseillé de créer un MVP. Mais qu’est-ce que le MVP ? Pourquoi utiliser cette stratégie dans le développement de votre application ou de votre produit ? A qui s’adresse-t-elle ?

Pour votre projet numérique, vous avez peut-être fait appel à une agence digitale et celle-ci vous a peut-être conseillé de créer un MVP. Mais qu’est-ce que le MVP ? Pourquoi utiliser cette stratégie dans le développement de votre application ou de votre produit ? À qui s’adresse-t-elle ?

Qu’est-ce que le Minimum Viable Product ?

Définition du MVP

Le Minimum Viable Product (MVP), ou Produit Viable Minimum en français, est la version d’un produit permettant de tester son concept auprès d’un maximum d’utilisateurs, et de récupérer les retours des premiers utilisateurs, et les critiques des clients avec le moins d’efforts en amont.

Il s’agit donc d’une stratégie de développement de projet afin de tester rapidement son concept directement auprès des consommateurs. Plus que le concept en lui-même, il rend possible l’exploitation des potentiels tout en minimisant les risques dans leur ensemble.

Les origines du Minimum Viable Product

Cette stratégie et ce terme MVP sont nés grâce à Frank Robinson. Il l’exprime pour la première fois en 2001 mais il faut attendre 2008 pour voir Eric Ries et Steve Blank la rendre populaire et lui donner un rôle important dans le lean startup.

De nos jours, il existe de légères divergences quant à l’interprétation à lui donner. D’un côté ceux qui considèrent qu’il s’agit de fournir un produit utilisable avec un effort et des fonctionnalités minimales et d’autres qui associent le terme “minimum” aux faibles exigences souhaitées à cette étape de production.

À l’origine, le MVP est surtout démocratisé auprès des équipes de développement de logiciels travaillant avec les méthodes agiles et qui souhaitent récupérer des feedbacks et confronter leur produit le plus rapidement possible aux besoins réels des utilisateurs.

Quel est l’intérêt du Minimum Viable Product ?

Perdre son temps, perdre son argent. Voilà deux notions redoutées quand on se lance dans un projet. L’intérêt du MVP est là pour justement limiter ces pertes en proposant un produit directement testable qui permettra d’avoir des feedbacks précis et rapides.
En le concevant, vous pourrez constater immédiatement l’impact de votre produit sur votre cible. Si votre produit plait alors il sera temps d’investir plus de temps et d’argent afin d’améliorer ses fonctionnalités en fonction des retours clients, de ce qu’ils critiquent, de ce qu’ils aiment ou aimeraient. Et, ainsi, proposer un design digne de ce nom pour les accompagner en utilisant les méthodes de développement agile.

Il faut donc bien réfléchir à quelques fonctionnalités clés qui vont stimuler l’utilisateur et lui donner envie de consommer et d’en réclamer davantage.

Ne développer que quelques fonctionnalités ne veut pas dire bâcler le travail. Assurez-vous qu’elles fonctionnent parfaitement avant de les présenter. Le MVP possède tous les éléments d’un produit final mais non abouti.

Le Minimum Viable Product dans un développement de projet agile ne consiste pas à lancer un produit avec moins d’investissement ou de ressources. Il permet surtout de minimiser les risques en se concentrant uniquement sur le réel besoin de l’utilisateur. Le but étant de collecter le maximum de feedbacks immédiats et de travailler par itération avec ceux-ci.

 

Cette stratégie de développement de produit, utilisée pour de rapides et quantitatifs tests de mise sur le marché d’un produit ou d’une fonctionnalité. Cette stratégie est couramment utilisée aujourd’hui pour le développement de nouveaux business models et nouveaux produits, pas seulement en start-up.

Quel est l’intérêt pour les entreprises d’utiliser le MVP ?

Avantages :

Inconvénients :

  • Il offre la possibilité de tester une hypothèse de produit avec un minimum de ressources.
  • Une méthode : il faut considérer le MVP comme le prototype intermédiaire d’un produit innovant, pas comme le clone d’un produit connu. Aller vers l’inconnu suppose donc de tâtonner et de dépasser sa zone de confort.
  • Il permet de satisfaire rapidement les besoins des utilisateurs (voir illustration ci-dessous)
  • Une maîtrise technique : pour un développement en mode agile, il faut maîtriser les outils de développement, ce qui peut être compliqué sans responsable technique ou développeur associé expérimenté.
  • Il permet d’éviter les plus grosses erreurs et la perte de temps.
  • L’efficacité du produit minimum viable est remise en cause au profit d’autres stratégies de développement telles que le Minimum Awesome Product (MAP).
  • Il vérifie les tendances réelles du marché.
  • Il réduit le temps entre le lancement de produit sur le marché et son utilisation réelle.
  • Il aide à attirer rapidement les investisseurs.
  • Il favorise l’apprentissage en continu de l’équipe de développement à propos des utilisateurs ciblés.

Certains considèrent que le produit minimum viable (MVP) permet de lancer le produit avec le moins de fonctionnalités possible, afin de pouvoir en extraire une quantité maximale d’apprentissage, retenir les informations pertinentes de cette période d’essai et de l’interaction de l’utilisateur à travers une série de métriques, puis d’agir en fonction de ces données. Le Minimum Awesome Product, quant à lui, se pose la question suivante : Est-ce le produit génial minimum que je veux créer, peut être viable ?

Le client ne devrait pas seulement obtenir quelque chose qui le rassure, dont il est familier mais aussi qui le surprenne. Une remarque d’autant plus vraie si vous entrez dans un secteur ultra-concurrentiel où vos concurrents ont déjà plusieurs mois ou années d’avance sur vous.

Quelles seraient les différences entre les deux produits ? Ils affichent le même contenu. Mais avec un design plus travaillé qui permet au produit de sembler plus fiable et plus attrayant avec le MAP pour l’utilisateur / client final.

Les méthodes complémentaires au MVP pour développer son projet web

La Proof of Concept : 

Une preuve de concept (de l’anglais : proof of concept ou POC) est la démonstration de la faisabilité d’un procédé ou d’une innovation. Située très en amont dans le processus de développement d’un produit ou d’un processus nouveau, la preuve de concept peut être considérée comme une étape importante sur la voie d’un véritable prototype. Elle précède le plus souvent le MVP.

Les méthodes agiles : 

Elles caractérisent un mode de gestion des projets digitaux privilégiant le dialogue entre toutes les parties prenantes du projet (clients, utilisateurs, développeurs etc.), une certaine flexibilité en cours de réalisation, la capacité à modifier les plans et la livraison rapide de fonctionnalités par itération. Il s’agit de rompre avec les pratiques plus traditionnelles, rigides qui aboutissent à une livraison unique en fin de développement. Le MVP est un des outils des méthodes agiles.

La méthode Scrum : 

Scrum veut dire la mêlée. Ceci fait référence au rugby. Ce sont les valeurs d’équipe, de confiance et de communication entre ses membres qui priment. 

Il s’agit d’un cadre de travail ou encore d’un canevas, pour rester dans le vocabulaire français. En anglais, on parle de Framework.

Scrum est itératif et incrémental. Son séquençage, caractérisé par des périodes courtes de durées égales et répétitives, forme des itérations. Ces itérations se terminent par des livraisons. Chaque livraison constitue un incrément qui sera complété, modifié ou affiné lors de la prochaine itération. Il s’agit d’un processus empirique. Il se base sur l’expérience de l’équipe et s’appuie sur 3 piliers : Transparence, inspection, adaptation. Il respecte également les principes de la culture Agile énoncés dans le Manifeste de cette méthode populaire.

La méthode Extreme Programming : 

En informatique et plus particulièrement en génie logiciel, extreme programming (XP) est une des méthodes agiles particulièrement orientée sur l’aspect réalisation d’une application, sans pour autant négliger l’aspect gestion de projet. XP est adapté aux équipes réduites avec des besoins changeants.


La méthodologie Extreme Programming applique à l’extrême les principes du développement agile, c’est-à-dire se concentrer sur les besoins du client, mettre en place un développement itératif et l’intégration continue. L’équipe projet et ses relations avec le client sont au cœur de la méthode.

La méthodologie Kanban : 

Kanban est une méthode de gestion du workflow créée afin d’aider à visualiser le projet dans son ensemble, pour optimiser l’efficacité dans une méthodologie agile. En japonais, Kanban signifie panneau ou signe. On parle donc souvent de “tableau Kanban”. Employé à l’origine dans l’industrie, Kanban a ensuite été adopté par les équipes de développement logiciel.

Ce système de production unique a posé les fondations de la production optimisée aussi appelée Lean. Sa finalité première est de minimiser les déchets et le gaspillage (temps, ressources, énergie) sans pour autant sacrifier la productivité. Le but fondamental est de créer plus de valeur pour le client sans générer davantage de coûts. On ne crée que si la demande est présente.

Le pilotage de projet : 

Du fait de nombreuses idées reçues, la gestion de projet est encore trop souvent reléguée au second plan par certains clients, qui partent du postulat que l’élément le plus important demeure le logiciel (c’est-à-dire la composante technique) permettant de piloter et de mettre en place leurs projets. Une erreur dommageable et potentiellement lourde de conséquences.

Utiliser une solution de gestion de projet, penser qu’il ne s’agit que d’un simple paramétrage de l’outil, ne pas choisir la méthode adaptée au besoin ou mal accompagner ses équipes, autant d’erreurs qui emmèneront votre projet dans le mur. 

Comment appliquer le Minimum Viable Product ?

Pour imaginer un MVP, l’équipe produit doit savoir ce qu’elle veut tester et définir des objectifs d’apprentissage clairs.

Quelques exemples de MVP

Application du MVP pour un produit physique

L’exemple le plus connu est celui de la voiture. Vouloir construire et commercialiser une voiture peut être une très bonne idée. Mais avant de se lancer dans cette production onirique, il faut d’abord se demander si votre cible souhaite vraiment une voiture ou si elle recherche uniquement un moyen de locomotion pour ne pas avoir à marcher. Il faut éviter la déception du client à la livraison de la voiture. Celle-ci vous aura coûté très cher à la construction, en temps et en argent.

Le principe du MVP sera donc de proposer un moyen de locomotion simple, sans effort dans un premier temps et d’attendre les retours des utilisateurs pour éventuellement améliorer le produit et vérifier qu’il y a bien une demande. 

Maintenant que vous comprenez l’intérêt du minimum viable project. Comment cela se passe concrètement ? 

Ici on commencera donc par commercialiser un skate par exemple avant d’améliorer la proposition. Vous venez donc de commercialiser votre skate. Il s’est vendu. Votre hypothèse de départ sur le besoin d’un moyen de locomotion a donc été validée et les premiers retours clients vont arriver.

Dans ce scénario, vous avez toujours en tête votre produit rêvé : la voiture. Mais vous l’avez transformé en un produit qui a engendré des coûts de conception et de production relativement faibles.

C’est à partir de ce moment-là que vous allez être attentif aux retours utilisateurs. Certains en seront très satisfaits mais d’autres auront quelques remarques :

  1. “Je ne suis pas à l’aise, je perds rapidement l’équilibre et ne peux pas freiner facilement”.
    Vous pourrez donc faire évoluer votre produit en ajoutant un guidon pour stabiliser et rassurer ainsi que la possibilité de freiner : votre skate évolue alors en trottinette.
  2. “J’aime beaucoup la trottinette mais mon équilibre reste fragile, j’aimerais être assis”.
    L’ajout d’une selle tout en ayant un support pour les pieds fait évoluer votre produit vers le vélo.
  3. “J’aimerais quelque chose de plus confortable et aller plus vite”.
    Votre vélo devient une moto.
  4. “J’aimerais un moyen de locomotion plus sécurisé et plus stable. Avec 4 roues?”.
    Votre produit rêvé est amené petit à petit par les utilisateurs qui confirment le besoin de commercialiser votre voiture.

Si nous résumons tout ce processus :

  • Les clients-tests ont contribué à élaborer votre marque.
  • Les feedbacks de vos clients vous ont fourni des données, qui constituent la base sur laquelle vous développez de nouvelles idées pour votre produit.
  • Les conclusions que vous retirez de ces données déterminent si l’idée de base doit être maintenue ou rejetée.
  • Les clients veulent de l’innovation mais surtout quelque chose d’utile, qui les rassure, qu’ils connaissent.
  • Apporter un grand nombre de petites modifications au produit pendant la phase de développement augmente donc vos chances de gagner l’approbation du client, qui sera davantage préparé à vos prochaines modifications.
  • Le produit minimal viable nécessite moins de ressources. L’impact financier lié à de petites modifications est limité. De plus, les clients accepteront plus facilement des hausses de prix successives avec des améliorations plutôt qu’un nouveau produit complet avec un prix élevé.

Dans ce cas, il s’agissait de la construction d’un produit physique mais le MVP s’adapte à tous les types de projets.

Application du MVP dans le e-commerce

Prenons par exemple l’envie de développer une application de ventes en ligne de sneakers. Peut-être seriez vous tenté de briefer vos équipes, de réaliser des maquettes, de rédiger des spécifications, de faire travailler vos développeurs pour mettre en ligne le plus impressionnant site n’ayant jamais existé pour ce produit, pendant que vous achetez des centaines de baskets pour faire votre stock.

Arrêtez tout ! Allez prendre simplement des photos de quelques paires dans un magasin spécialisé et mettez-les en ligne avec une simple page web au design minimaliste avec une courte description et leur prix. Dès qu’un client vous contacte pour pouvoir acheter l’une des paires qui lui plaît, retournez en boutique, achetez-la, envoyez-la à l’acheteur et utilisez Paypal pour le paiement.

Félicitations, vous avez réalisé votre premier MVP. Vous avez testé et confirmé que votre hypothèse fonctionnait : le besoin d’un site spécialisé dans la vente de sneakers était-il réel ? Cette commande réalisée l’a prouvé..

Connaître les fonctionnalités essentielles à intégrer dans votre MVP

  • Listez toutes les étapes qu’un client suivra dans l’utilisation de votre produit
  • Identifiez celles indispensables à l’utilisation de votre produit
  • Mettez donc de côté celles qui ne sont pas nécessaires à son fonctionnement
  • Ces dernières serviront si et seulement si votre hypothèse de départ est validée. Elles seront les axes d’amélioration de votre produit et seront développées lors des itérations à venir.

Les plus célèbres MVP

Et si nous vous disions, que des géants du web ont commencé par un MVP ? Des exemples que toute agence digitale aime raconter car ils sont la vitrine parfaite de cette stratégie de développement et de la réussite du produit qui en découle.

Amazon, ce géant du web

Amazon est sans doute le plus impressionnant tant son site e-commerce écrase la concurrence. Pourtant à sa création en 1994, la vente en ligne s’est concentrée sur des livres bon marché avec une plateforme aux fonctionnalités et design simplistes. Cela a suffit à créer la demande et provoquer le développement de la plateforme et à l’enrichir de nouvelles fonctionnalités et produits au fil du temps. Le reste appartient à l’histoire.

 

 

Airbnb, roi de la location à court terme

L’objectif d’Airbnb est d’éliminer tout intermédiaire entre propriétaire et loueur afin de faciliter la location à court terme.

Pour tester l’idée, deux designers, Brian Chesky et Joe Gebbia, ont profité de l’organisation d’une grande conférence sur le webdesign à San Francisco, et du fait que les hôtels de la ville affichaient complet, pour proposer une des chambres de leur appartement à la location avec 3 matelas gonflables (air bed) et un petit déjeuner (breakfast). Ils ont pris quelques photos de leur loft et ont créé une simple page web.

Rapidement trois personnes ont été intéressées, validant ainsi leur hypothèse avec ce MVP et lançant officiellement leur concept “Air bed and breakfast” (premier nom de Airbnb).

Groupon, le spécialiste de l’achat groupé

Les bons de réduction et les remises sont des concepts qui ont toujours existés, dès les premiers commerces physiques pour fidéliser ses clients. Partant de ce constat, les fondateurs de Groupon ont émis l’hypothèse que de les partager en ligne pour les rendre plus visibles et accessibles et de regrouper les gens autour serait efficace.

 

 

Mais avant de se lancer dans le développement de leur plateforme, ils ont préféré ressortir l’essentiel de leur concept et afin de construire le produit minimum viable, leur site a démarré avec un WordPress simple et des PDF réguliers envoyés par e-mail aux premiers abonnés.

Le test fut une réussite et face à ce un franc succès, l’entreprise a décidé de construire son propre système de bons et de base de données.

Et la liste est bien longue de ces spécialistes ayant utilisé ou utilisant encore au quotidien des MVP.

Netflix, le leader mondial de la série teste chacune de ses productions avec deux niveaux : 

  • En post production, avec un panel de téléspectateurs leur permettant de retravailler le montage selon les réactions
  • En pré-production sur la série suivante, en utilisant les data fournies par les internautes sur la série précédente (à quel moment ils ont décroché, pourquoi, qu’est-ce qu’ils ont aimé…). Ils déterminent alors les éléments de succès à reproduire pour leurs prochaines séries.

Facebook, avec un simple bouton comme le Like permettant de tester très rapidement l’appétence d’une communauté pour une idée, un concept, un nouveau produit. C’est simple et c’est gratuit …

Sur la même thématique